N° 197 - Juin 2012
9,50 €
ISSN : 1161-3122
En réunissant près de 140 œuvres italiennes, hollandaises, flamandes et françaises réparties entre le musée Fabre de Montpellier et le musée des Augustins de Toulouse, l’ambitieuse exposition « Corps et ombres » entend retracer un des phénomènes fascinants de l’histoire de l’art européen : l’immense portée de la révolution caravagesque en Italie et bien au-delà, par le biais, notamment, des plus grands peintres d’Europe venus parfaire leur formation à Rome. En confrontant à la fois des chefs-d’œuvre de Caravage, des toiles de la première génération des émules romains et des compositions de plus lointaine ascendance caravagesque, elle permet de mesurer la diffusion des formules, des sujets et des types hérités du maître, et de discerner, à l’arrière-plan de certaines œuvres, un héritage moins évident, plus sincère et plus exigeant peut-être, témoignant d’une vraie compréhension de l’esprit de Caravage.
Professeur émérite d’histoire de l’art moderne de l’université de Florence, ancienne élève de Roberto Longhi et aujourd’hui présidente de la Fondazione Roberto Longhi, qui soutient la recherche en histoire de l’art, Mina Gregori est une éminente spécialiste de la peinture italienne du XVe au XVIIIe siècle, et considérée comme une référence en matière d’études sur Caravage. Elle a accepté de répondre à quelques questions autour des avancées récentes de la recherche, qui éclairent la portée du « phénomène Caravage ».
Auteur : Propos recueillis par Carole Philippon
Magazine : Dossier de l'Art n° 197 Page : 18-20
Date : 23/06/2012
Nicolas Régnier, la première rétrospective au musée d'arts de Nantes
Le Musée d’arts de Nantes accueille la première exposition jamais dédiée à Nicolas Régnier, l’un des plus grands peintres caravagesques français, qui fut aussi un grand collectionneur et expert. Réunissant une cinquantaine de tableaux venus de toute l’Europe et des États-Unis, il révèle une carrière exceptionnelle menant de Rome à Venise, du clair-obscur des premiers chefs-d’œuvre peints pour le marquis Giustiniani à des toiles éclairées par la lumière des peintres bolonais.
n°255 - Dec.17
11,00 €
Valentin de Boulogne, réinventer Caravage
Valentin de Boulogne (1591-1632) fut le plus original des caravagesques. Protégé en son temps par le cercle Barberini, puis assidument collectionné et copié jusqu’au XIXe siècle, ce Français établi à Rome conserve une part de mystère. Déployée au Louvre, la première rétrospective qui lui est consacrée met en pleine lumière son oeuvre offre un métissage entre invention « d’après nature », profondeur psychologique et envoûtante mélancolie.
n°246 - Févr. 17
11,00 €
Le mystère Le Nain
Cela fait quarante ans que les tableaux de Louis, Antoine et Mathieu Le Nain n’avaient pas été rassemblés. L’exposition du Louvre-Lens crée l’événement en montrant cinquante-cinq de leurs œuvres et en tentant d’attribuer la paternité de chacune d’elles à l’un des trois frères. Unie au sein d’un même atelier et sous la même signature, cette fratrie de peintres dissimule trois personnalités artistiques dont la distinction est depuis toujours un défi. Ce ne sont donc pas...
n°247 - Mars 17
11,00 €
Ribera, un maître de l'âge d'or espagnol
Des recherches menées ces dernières années ont permis d'éclairer d'un jour nouveau les premières années de production du peintre José de Ribera et de suggérer une identification possible avec le Maître du Jugement de Salomon. Elles ont aussi permis de nouvelles hypothèses de lecture du rapport du peintre avec l'antique. Ce dossier fait le point sur cette actualité et présente un parcours complet de la...
n°159 - Janvier 2009
9,50 €